Herbert George Wells naît en Angleterre en 1866 au sein d’une famille modeste qui connaît des difficultés financières pendant toute son enfance. À l’âge de sept ans, suite à une fracture de la jambe lors d’un accident, il reste au lit pendant plusieurs mois et dévore des dizaines de livres, dont ceux de Charles Dickens et Washington Irving. Plus tard, il obtient une bourse qui lui permet d’entrer à l’École Normale des Sciences où il pratique et théorise la physique, la chimie, l’astronomie et plus particulièrement la biologie. L’un des professeurs de l’université n’est autre que Thomas Henry Huxley, père d’Aldous Huxley, l’auteur du Meilleur des mondes (Brave New World). Thomas Huxley aurait eu une grande influence sur H. G. Wells.
Alors qu’il est encore à l’université, Wells publie en 1888 la nouvelle Les Argonautes à la conquête du temps (The Chronic Argonauts), une première ébauche de La Machine à explorer le temps (The Time Machine), son premier roman sorti en 1895, qui remporte un succès immédiat. Par la suite, il devient un véritable phénomène dans le domaine de la science-fiction grâce à ses autres romans majeurs : L’Île du docteur Moreau (The Island of Doctor Moreau) de 1896, L’Homme invisible (The invisible Man) en 1897, La Guerre des mondes (The War of the Worlds) en 1898. Wells écrivait aussi de la non-fiction, comme des essais et des articles. Grâce à son poste de critique chez Saturday Review, Wells participe à faire connaître James Joyce et Joseph Conrad.
Écrivain de science-fiction, il a grandement influencé l’idée que nous nous faisons du futur de l’humanité et de la Terre. Beaucoup de ses prédictions se sont révélées justes, comme la création de la bombe atomique, la scission de l’atome ou encore la Deuxième Guerre Mondiale. Ses œuvres contiennent presque toutes des éléments satiriques ainsi qu’une vision critique de la société, plus particulièrement de la société victorienne et du monde capitaliste divisant le monde en deux. Partant de la théorie de l’évolution de Darwin, ses œuvres de fiction mettent en scène la dégénérescence de l’humanité. Il est nommé quatre fois pour le prix Nobel de littérature sans jamais le remporter.
En ce qui concerne sa vie privée, il se marie une première fois avec sa cousine puis divorce pour s’unir à Amy Catherine Robbins avec qui il a deux fils : George Philip et Frank. Malgré son statut marital il a beaucoup de liaisons avec, entre autres, Amber Reeves qui met au monde une fille, puis avec Rebecca West qui lui donne un fils. En dépit de la désapprobation inhérente à son époque, il prône une plus grande liberté sexuelle. Il meurt en 1946 d’une crise cardiaque.
Les spécialistes en astronomie constatent une activité anormale sur la planète Mars. Peu de temps après, des sortes de météorites s’écrasent dans une petite ville de l’Angleterre où réside le narrateur qui est vite témoin de la technologie dévastatrice des aliens. Séparé de sa femme et de son frère, il part à leur recherche tout en tentant de survivre au milieu de la guerre opposant l’humanité aux Martiens.
Ce roman se prête particulièrement aux doubles sens ; il peut être perçu comme une métaphore de notre société, que ce soit à l’époque victorienne ou aujourd’hui. Écrit dans un anglais plus moderne (fin du XIXe siècle), fluide et accessible, il comporte cependant quelques termes scientifiques et techniques. Ce roman correspond au niveau B1.
Publication originale : 1897
Publication française : éd. Mercure de France, 1900
Traduction : Henry D. Davray
223 pages
Livre bilingue avec système d’aide interactif disponible sur l’application Yesbook (Google Play et App Store).
Prix : 4,49 €